Predicting the future of warfare is at best a speculative affair. Any forecast can never be proposed with absolute certainty, no matter how robust the underlying analysis. The future is always somewhat uncertain. In fact, history is replete with examples of visionaries who have tried but failed to accurately divine the nature of change. Nonetheless, it is a necessary endeavour, because such is the cost of war today that the implications of failure can be far-reaching, even existential. From the Oracle of Delphi to the modern application of data analytics, military planners over the ages have sought greater clarity regarding the future conduct of war.[1] However, there is no crystal ball for future warfare. Instead, this essay argues that historical lessons provide the best means of determining its form, but only if they are used correctly. The context behind each case study must be carefully considered by military planners who seek to learn from the past so that the observations gathered can be accurately extrapolated onto the present situation, and the resulting lessons meaningfully applied.

Three hundred thirty one million, four hundred forty nine thousand, two hundred and eighty one. According to the US Census Bureau, that is total residential population of the United States as of April 1, 2020. That number is a form of data theater.

Statistics, in their original form, is the state’s science. State-istics. The original name, btw, was political arithmetic. Today, we distinguish the state’s statistics by calling them official. These are data in the oldest of senses. The Latin root of data comes from a notion of “the givens.” The state is producing statistics that are then given to the public as data. And those givens are then treated as facts.

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Dès le XVIème siècle, alors que la maison de Savoie commençait à s’étendre dans le Piémont, ses possessions originelles de l’Ouest des Alpes devinrent militairement vulnérables, parce que les cols qui reliaient les deux régions ne permettaient pas des mouvements de grande ampleur. Au nombre des solutions alors envisagées figuraient la neutralisation de la région. Trois siècles plus tard, en 1815, des communes sardes et françaises jouxtant la ville du bout du lac furent cédées à la Suisse par le second Traité de Paris dans le but de désenclaver Genève. En contrepartie, la Confédération devait assurer la protection du Nord de la Savoie et permettre le retrait des troupes savoyardes par le Valais. Lorsque la Savoie fut annexée par la France en 1860, la Suisse chercha sans succès à ce que le Nord de la Savoie lui soit cédé de manière à garantir la défense de Genève et de l’Est du canton de Vaud. Le problème de la neutralisation de la Savoie resta ouvert pendant la guerre de 1870 – 71 et la première guerre mondiale. En 1919, les puissances contractantes du Traité de Versailles prirent acte d’un accord entre la France et la Suisse abrogeant le droit de la Confédération d’occuper militairement la Savoie. Cet acte mit fin à la neutralisation du Faucigny et du Chablais français.

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Our new 2023 Catalogue is out! Make sure to take a look to find the perfect course to enhance your knowledge and skills surrounding international policies and and #security.
In addition to our courses, the catalogue presents the wider portfolio of GCSP activities, including our diplomatic dialogue activities, policy advice and research, the Global Fellowship Initiative, Creative Spark project incubator and the GCSP Alumni Community.
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RMS

Christian Bühlmann (2022) « Etat national et menaces – que nous dit le retour des entreprises militaires privées », Revue militaire Suisse (03), p.9-12

Plusieurs courants qui animent la politique mondiale ont conduit à une renaissance des entreprises militaires et de sécurité privées (EMSP). Cette réviviscence représente à la fois un indicateur de transformations fondamentales du système international et de l’État, son acteur majeur, ainsi qu’un marqueur de nouvelles formes de menaces. On propose dans cet article de préciser brièvement cette dynamique en explicitant la relation entre mercenariat, guerre et formation de l’Etat.

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Executive education in virtual, hybrid and in-person formats were discussed with Ms Christina Orisich, diplomatic dialogue was addressed by Mr Paul Dziatkowiec; research and policy advise presented by Mr Tobias Vestner; and Global Fellowship Initiative opportunities were highlighted by Ms Anne-Caroline Pissis Martel Martel.

We look forward to potential future collaboration with BIISS!

 

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RMS

Alexandre Vautravers, Christian Bühlmann & Urs Leffel (2022) « Le but, l’objectif et les moyens (Zweck, Ziel und Mittel) », Revue militaire Suisse (01), p.13-15

Lors de sa présentation des capacités du futur « cyber command », le divisionnaire Alain Vuitel a encouragé les participants à « réfléchir au questions essentielles » et « faire vivre les idées pour notre sécurité ».

Non que nos soldats et nos cadres manquent de réflections, d’idées ou d’envie de s’instruire et de développer leurs compétences. Mais il faut, à un échelon donné, mettre en cohérence et synchroniser les initiatives, les idées, les doctrines, les options, les processus – afin de rendre le travail efficace et de se focaliser sur un objectif.

Les participants au Stage opératif de l’Armée sont incorporés pour la plupart au Commandement des opérations (Cdmt Op), à l’instruction opérative (SCOS), ou à l’Etat-major militaire stratégique (MSS). La mise en commun de personnalités expérimentées, souvent aux nombreux talents, connaissant bien la pyramide institutionnelle de l’Armée et de l’administration fédérale, mais riche également de nombreuses autres expériences et spécialités – est une opportunité unique, que l’on ne saurait comparer qu’avec certaines Hautes écoles de management internationales. Le ticket d’entrée est donc très exclusif. Les félicitations lors de l’achèvement du stage, diplôme en main, sont alors une réelle fierté.

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RMS

Par Christian Bühlmann et Michael Freudweiler

Pour Clausewitz, « La guerre n’est qu’un prolongement de la politique par d’autres moyens », c’est-à-dire que la conflictualité est un acte de pouvoir qui requiert une direction politique du militaire. Pourtant, dans les États occidentaux contemporains, la dichotomie entre ces deux échelons met à mal cette unité d’action. Cette brève contribution décrit succinctement la réponse suisse à cet état de fait : l’état-major militaire stratégique (EMMS) du chef de l’Armée (CdA). On présentera succinctement la problématique de la conduite militaire dans une démocratie, d’où découle l’exigence d’un état-major à l’interface entre le chef de l’Armée et la conduite politique. On décrira ensuite les tâches et l’organisation de l’EMMS ainsi que ses produits. Ceux-ci permettent d’une part d’informer l’échelon politique et d’autre part, de déterminer le cadre des travaux des subordonnés directs du CdA. En conclusion on soulignera l’importance d’un état-major de milice au niveau stratégique.

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Par Christian Bühlmann et Michael Freudweiler

Pour Clausewitz, « La guerre n'est qu'un prolongement de la politique par d'autres moyens », c’est-à-dire que la conflictualité est un acte de pouvoir qui requiert une direction politique du militaire. Pourtant, dans les États occidentaux contemporains, la dichotomie entre ces deux échelons met à mal cette unité d’action. Cette brève contribution décrit succinctement la réponse suisse à cet état de fait : l’état-major militaire stratégique (EMMS) du chef de l’Armée (CdA). On présentera succinctement la problématique de la conduite militaire dans une démocratie, d’où découle l’exigence d’un état-major à l’interface entre le chef de l’Armée et la conduite politique. On décrira ensuite les tâches et l’organisation de l’EMMS ainsi que ses produits. Ceux-ci permettent d’une part d’informer l’échelon politique et d’autre part, de déterminer le cadre des travaux des subordonnés directs du CdA. En conclusion on soulignera l’importance d’un état-major de milice au niveau stratégique.

Par Christian Bühlmann et Michael Freudweiler

Pour Clausewitz, « La guerre n'est qu'un prolongement de la politique par d'autres moyens », c’est-à-dire que la conflictualité est un acte de pouvoir qui requiert une direction politique du militaire. Pourtant, dans les États occidentaux contemporains, la dichotomie entre ces deux échelons met à mal cette unité d’action. Cette brève contribution décrit succinctement la réponse suisse à cet état de fait : l’état-major militaire stratégique (EMMS) du chef de l’Armée (CdA). On présentera succinctement la problématique de la conduite militaire dans une démocratie, d’où découle l’exigence d’un état-major à l’interface entre le chef de l’Armée et la conduite politique. On décrira ensuite les tâches et l’organisation de l’EMMS ainsi que ses produits. Ceux-ci permettent d’une part d’informer l’échelon politique et d’autre part, de déterminer le cadre des travaux des subordonnés directs du CdA. En conclusion on soulignera l’importance d’un état-major de milice au niveau stratégique.